60 Document (s)

Grâce à son style vocal unique dont il se dégage une chaleur communicative à laquelle il est impossible de résiter, et sa capacité à raconter des histoires, il se détache du lot comme un messager, un véritable chanteur et compositeur.

La collection "Le chant des fleuves" propose d'explorer le cours des musiques qui s'épanouissent au bord des eaux ancestrales des fleuves mythiques. Le Mississippi en est le second volume (après Le Nil AC139.40 sorti en 2012).Le fleuve Mississippi a inspiré les artistes présents sur ce second coffret qui nous offre un mélange cosmopolite de musiques. On y retrouve le Blues, le cajun et le zydeco du Bayou, le souffle jazz dela Nouvelle-Orléans, le rock et la soul de Memphis, mais aussi le folk et le rap des villes et campagnes des Etats traversés par le fleuve : du Minnesota dans le Nord jusqu'à la Louisiane dans le Sud.Le Mississippi donne à découvrir des morceaux enregistrés principalement ces 10 dernières années. La majorité des artistes présents sur ce coffret sont toujours en activité et nous font vibrer dans les différents bars et clubs qui longent le fleuve Mississippi.De Zachary Richard au Rebirth Brass Band en passant par Big Jack Johnson qui ouvre le coffret avec "Katrina" dédié aux victimes de l'ouragan de 2005, ces titres sont le fait de musiciens dynamiques,talentueux et originaux.

S'il existe un fil conducteur reliant la musique de Londres en 1966, c'est bien le blues. Jimmy Witherspoon, chanteur vétéran du genre, a passé un séjour prolongé dans la capitale cette année-là, se produisant avec des jazzmen contemporains et des combos R&B. Le quartet de Dick Morrissey (avec Harry South, Phil Seamen et Phil Bates) assure le backing sur ces enregistrements live dont beaucoup sont inédits. Pour tous ceux qui veulent savoir comment les années 60 "swinguaient", cet album est un must ! Livret de 16 pages par Simon Spillett.

Dans l'univers riche et dense des trompettistes de Jazz, il est un musicien qui a marqué de son empreinte indélébile le coeur et l'âme de son public : Chet Baker. Figure iconique au destin tragique (1988), un ange aux ailes brisées, Chet avait cette justesse, cette émotion unique, cette capacité à faire parler son âme, sa mélancolie, et toucher le coeur de son public comme nul autre. On ne présente plus Stéphane Belmondo, trompettiste et bugliste de renom, musicien et compositeur, maintes fois couronnées des prix et distinctions habituelles du Jazz, et très certainement un des musiciens les plus doués, appréciés et les plus intégres de notre Hexagone. La connexion entre Stéphane Belmondo et Chet Baker est évidente: l'admiration pour un de ses maîtres, la compréhension et le respect que Chet impose à tous les musiciens, la tendresse pour un maître que la vie n'a pas épargné, et surtout leur rencontres parisiennes dans les années 80, ou Stéphane a pu côtoyé, échangé et joué avec un de ses héros. Mais de là à jouer la Musique de Chet Baker, c'était une démarche qui nécessitait du temps, de l'humilité, de la vie, et beaucoup de réflexion et de travail. Le premier volet de cet hommage de Stéphane Belmondo à Chet Baker sera une évocation de période Steeplechase (où Chet jouait avec le guitariste Doug Raney, et le contrebassiste NHOP). Stéphane sera accompagné par l'incroyable guitariste hollandais Jesse Van Ruller, et le solide et fidèle ami de toujours, Thomas Bramerie, à la contrebasse (qui joua également avec Chet). Et en invité spécial, Amin Bouker dont la voix et la tessiture de chant est tellement ressemblante à celle si particulière de Chet. Le disque a été enregistré au Studio Recall à Pompignan, sous les mains expertes de Philippe Gaillot, l'ingénieur du son des belles séances (Jacky Terrasson, Yaron Herman, Biréli Lagrène...). La mise en image de la séance a été confiée à Bertrand Fèvre (qui avait réalisé le très beau film "Chet's Romance). Le projet tournera tout au long de l'année 2015, et sur la saison 15/16.

Evoluant dans un univers musical riche et stimulant où l'abolition des frontières stylistiques est une norme et la création une nécessité, le groupe pioche impunément dans les abysses du jazz, la profondeur des traditions et la fulgurance des grooves à haute pression pour délivrer une beauté qui lui est propre, tantôt fusionnelle et explosive, tantôt minimaliste et délicate.

Le pianiste allemand a sorti plus d'une douzaine d'albums en tant que leader au cours de ses 15 ans de carrière, notamment Weltentraum en 2014 qui a été acclamé par la critique et a reçu un 4 clés Télérama. C'est au début de l'année 2020 qu'a germé l'idée d'un premier opus en solo : ce moment semblait venu pour Wollny de commencer à fouiller dans le fonds inépuisable de musiques, d'histoires, de pensées, d'humeurs, d'images et de rencontres qu'il a accumulées au fil des ans. L'enregistrement, prévu de longue date aux studios Teldex de Berlin, a eu lieu en avril 2020 en plein confinement dans une atmosphère très spéciale. Le temps pour Wollny de plonger en lui et de nous offrir de très inspirées vignettes sonores de sa propre composition, ainsi que des reprises d'artistes aussi différents que Tori Amos, Sufjan Stevens, Timber Timbre, Paul Hindemith, etc.

Après avoir fait trembler les pistes de danse des années 1970 et 1980 en ayant su teinter de son groove afro toutes les musiques du moment (soul, funk, disco et hip hop), Manu Dibango est à la fin des années 1980 le parrain tutélaire des musiques noires du tout Paris. Entre 1989 et 1992, il enregistre le cycle Negropolitaines. Son idée, mettre en valeur le répertoire du continent et réunir la fine fleur des musiciens africains de la capitale autour d'une messe intime et festive, dont il serait le grand aumônier. Afro-beat, high life, mbaqanga, soukouss, rumba (jusqu'à la biguine afro-antillaise)... tous ces genres passent sous la houlette bienveillante du sax de l'artiste... Il sera couronné par une Victoire de la musique en 1993 ; Papa Manu devient alors le pape de la world music pour le grand public et pour toute une génération qui va le (re)découvrir. Les labels Frémeaux & Associés et Soul Makossa sont fiers de se réunir pour permettre la republication de ces enregistrements initiée par Manu Dibango.

Vétéran de la scène blues rock américaine, Walter Trout est de retour après avoir remporté le prestigieux Blues Music Award pour son dernier album en date, Survivor blues en 2018. Après cinq décennies, au cours desquelles il a, entre autres, passé cinq ans au sein des Bluesbreakers de John Mayall, été membre de Canned Heat, accompagné John Lee Hooker ou Joe Tex, il enchaîne maintenant les succès personnels ! Aussi face aux extraordinaires évènements engendrés par le virus du Covid 19, Trout revient avec un disque qui se veut plein de réconfort. Terminé peu de temps avant le confinement des USA, il aborde le thème de la faiblesse physique et mentale auxquelles chacun est confronté au cours de sa vie. Les morceaux ont donc une résonance toute particulière dans cette période où notre esprit est plus que troublé !