69 Jazz (s)

S'il s'exprime également en tant que guitariste acoustique, Marc Ducret est avant tout un guitariste électrique virtuose. Le trio Journal Intime est, quant à lui, composé de Frédéric Gastard au saxophone, Sylvain Bardiau à la trompette, et Matthias Mahler au trombone à coulisse. Leur colaboration a débouché sur " Paysage avec bruit ", composé de divers morceaux, écrit par Marc Ducret, au terme de ses promenades au petit matin et de la lumière baignant les paysages bretons, ainsi que de contes de divers pays. Plus d'une heure de musique mêlant souvent la douceur du jazz à l'agressivité du métal. Une création qui met en avant l'étroite relation entre l'écriture et l'improvisation et qui peut être jouée l'un avec l'autre ou l'un sans l'autreLa musique du quatuor chante, chuchote ou crie tout en étant franchement électrisante !

Voici le nouvel album de Bo Weavil & Band, lequel marque une nouvelle expérience collective dans la carrière de l'artiste. Avec " A Son Of Pride ", Matthieu Fromont nous propose un blues plus électrifié et sophistiqué, totalement à la croisée du Rock, de la Funk et du garage Rhythm'n Blues... Du Pulp Blues ex-plosif et surtout un vent de fraîcheur indéniable dans le paysage hexagonal.

Louis Hayes le légendaire batteur célèbrera ses 80 ans cette année et sort un hommage à Horace Silver, membre du quintet d'Horace Silver de 1956-1959. Il fut introduit au Jazz par les classics album Blue Note 6 Pieces of Silver, Further Explorations, The Stylings of Silver, Blowin' the Blues Away, et Finger Poppin'. Louis Hayes apparait dans les albums Blue Note de Grant Green, Kenny Burrell, Sonny Clark et beaucoup d'autres. Dans cet album il est entouré de Steve Nelson (vibraphone), Dezron Douglas (basse), David Bryant (piano) , Abraham Burton (Tenor sax), et Josh Evans (trumpet).

Troisième volet de Tower (recueilli à la Salle Colonne à Paris les 17, 18 et 19 décembre 2012), composition transcrivant sous la houlette de Marc Ducret un chapitre du roman Ada ou L'Ardeur de Nabokov. Ce labyrinthe tortueux fait de miroirs, d'allers retours et de voies de traverse a été décliné par trois orchestres différents, chacun jouant une partie du répertoire enrichi de variations et l'estampillant de son identité propre. Alors que le quintette du volume 1 et le quartette du volume 2 se partageaient chacun une partie du répertoire, ce troisième ensemble s'autorise de libres commentaires sur le parcours effectué, que ce soit en réécrivant des fragments ou en développant des motifs qui éclairent les thèmes déjà appréhendés sous une forme radicalement différente

Laissons à Philippe Catherine le soin de présenter lui-même ce nouveau projet capté en concert le 13 janvier 2015 : Quand le directeur de la légendaire salle de concert de Flagey ma invité dans le cadre du Brussels Jazz Festival pour un projet spécial, jai décidé, avec laide précieuse de Nicolas Fiszman, que le temps était venu de présenté une sélection de mes propres titres avec un orchestre à cordes. La première a eu lieu le 13 janvier 2015. Tous ceux qui y ont participé, mon groupe, les neuf arrangeurs, lorchestre à cordes et leur chef, sans oublier les ingénieurs du son, ont contribué à faire de ce concert un moment exceptionnel et magique, salué dès la dernière note par une standing ovation de la salle entière. Après avoir entendu la captation sonore de la télévision belge flamande, et à notre propre surprise, nous nous sommes rendu compte que ces prises pouvaient tout à fait faire lobjet dun CD de par leur qualité. Cest alors quACT est entré dans lhistoire en proposant de faire paraître lalbum que vous tenez aujourdhui entre vos mains. Bonne écoute ! .

Lorsque le regretté guitariste et compositeur Jim Hall est sorti triomphant en 1998 au Jazzpar Awards, c'est parce que son nom évoquait les éloges les plus unanimes, parmi les dizaines d'artistes qui s'étaient manifestés. Déjà à ce moment-là, sa carrière avait couvert plus de 40 ans et évoquait des associations passées avec des personnes telles que Chico Hamilton, Jimmy Giuffre, Sonny Rollins et Art Farmer. Il n'est donc pas étonnant que des musiciens moins connus aient été plus qu'heureux d'être associés à Hall, et ceux qui ont travaillé avec lui au Danemark en sont d'excellents exemples.

Ce superbe album de 1960 compile les derniers singles parus dans les années 50. Pour la toute première fois en CD ! Inclus le tube planétaire Fever ! Le CD est augmenté de six titres bonus.

C'est le troisième album de Danny Bryant produit par Richard Hammerton, avec la présence d'invités de marque tels que Walter Trout et Bernie Marsden. "Je voulais réaliser ce disque depuis que j'ai commencé ma carrière il y a vingt ans " déclare le chanteur guitariste anglais." Mon voeu principal était de revenir à mes racines blues, et de rendre hommage à toutes mes influences et les nombreuses facettes de ce merveilleux genre musical qui m'accompagne depuis tant d'années ". Ainsi, les titres On The Rocks, Holding All The Cards et Unchained rendent respectivement hommage à Albert Collins, Jimmy Reed et à Albert King (période Stax). Le titre Blood Money était dans les doigts et la guitare de Danny depuis des années, il lui fallait trouver le bon moment et surtout le bon collaborateur pour l'enregistrer. " J'avais tout particulièrement Walter Trout à l'esprit lors de l'écriture de ce morceau, et j'ai vraiment été honoré lorsqu'il a accepté de jouer de la guitare sur ce titre. Sa participation est superbe ". On retrouve également Bernie Marsden (Whitesnake) sur une belle ballade, Just Won't Burn, enregistrée lors d'une session inspirée qui a permis à Bryant d'emprunter la fameuse Les Paul 1959 de Marsden surnommée... The Beast ! Entre morceaux syncopés et ballades lancinantes, voici un enregistrement d'excellente facture qui perpétue la flamme du blues et devrait séduire tous les amateurs du genre.